Définition : DDoS

Véritable cauchemar pour les entreprises commerciales et de service, l’attaque DDos est une agression informatique lourde de conséquences. Les hackers utilisent cette astuce pour porter atteinte au fonctionnement de la plateforme. Ils peuvent aussi se servir de cette stratégie afin de demander une rançon.

Une attaque DDoS sollicite une plateforme pour la bloquer

La limite de capacité d’un site Internet profite aux pirates informatiques. Une attaque DDoS ou déni de service distribué consiste à surexploiter un serveur au point de le faire planter. Les hackers prennent le temps d’observer le fonctionnement d’une plateforme pour connaître ses limites spécifiques. Ils étudient notamment le nombre de requêtes que le système peut gérer. (…) Poussée jusqu’à son dernier retranchement, l’infrastructure digitale se bloque. Les auteurs de cet acte prémédité visent principalement les e-commerçants et les casinos virtuels. Ces personnes ont également les entreprises dans leur collimateur. Des attaques DDoS contre des mutuels et des organismes de service étaient aussi rapportées.

Nuire à la réputation de sa cible, mais pas seulement

Une attaque DDoS change en fonction de l’objectif de son auteur. Pour les pirates qui veulent nuire à la réputation de leur cible, une panne avec des répercussions sur les ventes ou les prestations suffit. Dans ce cas, les malfaiteurs trouvent le moyen d’exploiter au maximum les ressources réseau en surchargeant la bande passante. Arrivé à saturation, le site Web rencontre un déni de service total. Cette tactique paralysante profite aux concurrents. D’ailleurs, la brigade contre la cybercriminalité explore cette piste en priorité. Cela dit, les malfrats peuvent aussi être motivés par l’extorsion de fonds. Ils procèdent au déblocage contre le versement d’une rançon.

Toute une armée d’ordinateurs infectés pour s’attaquer au serveur

Les hackers font preuve de créativité pour perpétrer une attaque DDoS. Ces cybercriminels mettent en place tout un réseau zombie. C’est un ensemble de plusieurs ordinateurs infectés de virus. Contrôlés à distance par un pirate, ces PC totalisent une importante capacité de nuisance. Leur action coordonnée achève un site de vente en ligne ou une plateforme de relation client. Les premières agressions pour provoquer le déni de service remontent aux années 2000. Depuis, les forces de l’ordre ont pu baisser la récurrence de ces attaques informatiques en traquant leurs auteurs. Outre une campagne d’arrestation des hackers, la mise au point de système réseau plus performant a réduit la fréquence des ménaces DDoS.