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Casinos en ligne : Ce qu’il faut savoir sur la législation

En France, les jeux d’argent ont étés pendant longtemps une affaire d’état. Prohibés de 1836 jusqu’à très récemment, il aura fallu attendre 2010 pour voir ce marché jusqu’alors exclusif, s’ouvrir à la concurrence. Malgré cette évolution, ce marché reste très limité et seul les paris sportifs, hippiques et poker sont autorisés en ligne. Les casinos en ligne restent quant à eux interdits et les établissements physiques demeurent quant à eux, sous la tutelle du ministère de l’intérieur.

Alors qu’en France la législation n’envisage pas de changement immédiat, une grande majorité de leurs voisins Européens et aux frontières de l’Europe, ont d’ores et déjà passé le cap. C’est notamment le cas de du Danemark, de l’Italie, l’Espagne, Royaume-Uni, du Portugal et plus récemment, des casinos légaux en Suisse et Belgique qui ont ouvert leurs portes aux joueurs venant des 4 coins du globe (officieusement disons).

En ce qui concerne les établissements physiques, on retrouve le cercle restreint des tenanciers de casino habituels que sont les groupes Partouche, Lucien Barrière, Tranchant, Joa ainsi que quelques cercles de jeu exclusifs et qui conservent jalousement leur précieux monopole très (trop ?) lucratif. Ces casinos qui proposent des jeux de hasard comme les machines à sous, le black jack, le baccara ou encore le craps n’ont pas à craindre la concurrence, et à en croire les 2,5 milliards d’euros à eux seuls qu’on générés la recette de ces casinos, ces établissements ont encore de beaux jours devant eux !

Les casinos clandestins pullulent sur la toile

D’après l’organisme en charge de surveiller les jeux en ligne, il est estimé qu’il n’y aurait pas moins de 550.000 joueurs à fréquenter régulièrement les établissements virtuels officieux et donc, illégaux. Cela va sans dire que cette illégalité n’est qu’une affaire de gros sous et de dessous de table sous fond de monopole financier. Cela représente toutefois un manque à gagner pour l’État et de ce fait, la question fait actuellement débat auprès des intéressés.

Officiellement et d’après l’ANJ (ex Arjel) il est question de limiter l’accès des jeux pouvant présenter des risques d’addiction et en particuliers aux machines à sous mais également de protéger les mineurs. L’ANJ qui à, depuis 2020, à vue son pouvoir de régulation étendu du territoire virtuel jusqu’au petit monde des établissements physiques. Un petit monde lucratif sous l’œil vigilant de l’état donc.

La Suisse : Pionnière en la matière des jeux d’argent en ligne

Contrairement à la France, la Suisse possède une règlementation très souple en matière de casinos en ligne. C’est en effet depuis Juin 2019 que le pays du chocolat et des comptes en banques bien garnis, autorise les jeux de casino en ligne. A ce titre, certains opérateurs ont reçu une licence officielle, leur permettant d’afficher fièrement leur activité en ligne. En Suisse, l’organisme en charge de la surveillance des activités liée aux jeux d’argent est représenté par la Commission fédérale des Maisons de Jeu. Parmi les établissements reconnus, nous retrouvons donc : 777.ch, 7 Melons, Mycasino et Swiss Casinos. C’est bien évidemment une liste non exhaustive et susceptible d’évoluer.